À l’occasion de l’Université d’été du MEDEF, le nouveau président Geoffroy Roux de Bézieux a évoqué les changements rencontrés aujourd’hui par l’entreprise : « l’entreprise est devenue un acteur incontournable des mutations. Le rôle élargi des entreprises est attendu par les salariés, en particulier les jeunes générations qui ont un rapport au travail et à l’engagement extrêmement différent. »
En 2015, Icade annonçait un plan stratégique ambitieux qui visait à recentrer les activités de l’entreprise et accélérer sa croissance. Deux ans après, Icade est en avance sur pratiquement tous les objectifs que l’entreprise s’était fixée. Une situtation suffisament exceptionnelle pour en analyser les raisons.
Quels sont les facteurs du succès d’Icade ? Selon Olivier Wigniolle, son Directeur général, c’est en partie dû à l’originalité de leur business model qui combine le savoir-faire d’un promoteur à celui d’un investisseur. Mais si la stratégie de l’acteur immobilier est couronnée de réussite, c’est surtout le fruit de l’engagement des collaborateurs depuis fin 2015 et la mise en œuvre de ce plan stratégique.
Car oui, Icade a beaucoup changé ! D’abord en changeant la culture de l’entreprise : une culture davantage au service du client et des actionnaires.
Le logo a lui aussi fait peau neuve suite à la collaboration des équipes projet, soit 250 personnes !
Le siège social a quant à lui changé en 2017 en vue d’occuper les nouveaux espaces autrement avec la mise en oeuvre du flex office, la démocratisation du télétravail ou le développement d’outils de connectivité avancé…, mais pas que ! En s’orientant vers une société plus agile et réactive, le management a lui aussi changé en devenant plus direct, plus « projet » et plus « digital ». Ces nouveaux modes de travail sont une garantie de compétitivité et une source d’intérêt pour les clients.
Enfin, le concept de réhabilitation des parcs d’affaires « Coach Your Growth » a contribué à l’amélioration des taux d’occupation des parcs et à la fidélisation des entreprises déjà implantées. En 2017, Icade a ainsi multiplié les initiatives pour développer la qualité de vie de ses parcs et les transformer en véritables communautés d’affaires. Une réussite : le taux d’occupation des parcs a augmenté de 5 % !
L’innovation passe par… l’implication des collaborateurs ! C’est pourquoi il faut privilégier le co-développement, la transversalité et le mode projet. Icade a par exemple été à l’initiative des « Innovathons », organisé autour de thématiques stratégiques pour le business d’Icade. Cent Icadiens volontaires ont apporté et challengé leurs idées. Celles qui ont été retenues ont été présentées en Comité d’engagement innovation pour demander un financement. Au total, 6 des 23 projets imaginés sont aujourd’hui en phase de développement !
L’innovation passe par… le RSE ! Il est important que les objectifs qui en découlent viennent des collaborateurs : c’est le meilleur moyen pour qu’ils soient partagés par tous. Au-delà des moyens financiers, l’engagement des équipes est l’une des raisons du succès d’une politique RSE. C’est pourquoi Icade réalise des sondages pour connaître les thématiques qui parlent à leurs collaborateurs. Car, au-delà de la performance environnementale, c’est une décision collective qui oriente les investissements de l’entreprise. Il y a donc une réelle nécessité à ce que les collaborateurs se projettent et s’expriment. L’entreprise doit leur donner les moyens de passer à l’acte ! Cela a d’autant plus un impact direct sur la performance financière.
Enfin, l’innovation passe par… le QVT ! C’est un enjeu clé pour la croissance des entreprises : l’engagement et le sens. Alors, pourquoi ne pas créer un pôle de personnes en charge de la Qualite de Vie au Travail (QVT), transversal et en interconnexion avec tous les départements. Icade a doté ses parcs d’Happiness managers. Leurs missions consistent alors à écouter et à prendre en charge les besoins des salariés et à créer du lien entre les différentes communautés.
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Pour la croissance des entreprises, il y a un vrai enjeu à travailler les questions d’engagement des salariés. C’est d’autant plus flagrant lorsque l’on se penche sur les résultats de la dernière publication du Baromètre Ayming sur l’absentéisme des collaborateurs. En 2018 on enregistre jusqu’à 17,2 jours en moyenne. Les entreprises doivent repenser leurs transformations en commençant par le « WHY » : le but, les valeurs, le sens soit la raison d’être de l’entreprise.