Je me pose souvent la question, mais pourquoi, nous acceptons d’avoir mal au corps ? Pourquoi nous laissons s’installer des maux de dos, de cervical ou même des migraines. Ne serait-il pas le temps de prendre conscience de notre corps ? Ce n’est pas qu’un véhicule qui nous transporte d’un point A à un point B. Mais bien, un organisme complexe qui nous permet de vivre, de jouir de la vie et qui a besoin régulièrement de moment de calme, de relaxation, comme si c’était un « reboot » pour relâcher la pression.
Votre prise de conscience corporelle, où se situe-t-elle ?
Pourquoi, c’est essentiel de « se reconnecter » à son corps. Nous sommes dans une société où le mental, l’intellectuel ont pris une place très importante. Sauf que nous sommes en train de vivre une surcharge mentale tellement forte que nous arrivons plus à nous donner des priorités. Et si la seule priorité, c’était nous ! Prendre soin de soi, de mieux comprendre, ou de mieux accepter nos émotions. Il est essentiel de comprendre que nous sommes un élément global, holistique, un éco-système. Notre tête (le mental/les pensées), notre cœur (les émotions) et notre corps ne sont pas trois éléments dissociés mais bien trois éléments qui s’alimentent les uns avec les autres.
Lorsque notre mental prend le dessus et qu’il commence à vagabonder dans les eaux obscures de la négativité, nos émotions vont commencer à se transformer en dégoût, en colère ou bien en tristesse, et la réponse corporelle sera une somatisation avec des problèmes de sommeil, des plaques d’eczéma sur le corps ou même des problèmes aux genoux (vous n’arrivez pas à avancer). Le corps utilise son langage. Il faut savoir l’écouter, et prendre le temps de s’écouter.
Se relaxer, méditer… créer de nouvelles connexions entre les synapses de notre cerveau. C’est la fameuse plasticité du cerveau qui est sollicité. L’activité cérébrale en lien avec la concentration est même visible lorsqu’un individu ne fait rien.
C’est ce qu’on appelle le « mode par défaut », une forme d’errance mentale. C’est le docteur en psychologie cognitive et neuropsychologue, Cyril Couffe qui l’explique très bien. « Pour contrecarrer la surcharge mentale, nos recherches montrent qu’il faut activer volontairement le mode “par défaut”. S’autoriser une errance mentale, laisser ses pensées vagabonder. Idem pour les sentiments et les sensations : ne pas les brider »
Etes-vous capable de travailler, sept heures d’affilée ? Moi, non, je vous rassure car nous ne sommes pas des robots mais bien des êtres humains dotés de facultés exceptionnelles mais qui ont besoin de repos pour se concentrer, pour améliorer leur créativité, pour être à l’écoute.
Pendant nos vacances, nous avons une mine reposée, un esprit libre qui sait s’évader. Alors pourquoi, nous ne pourrions pas avoir la même philosophie au travail sauf qu’au lieu d’une durée d’une semaine, c’est tous les jours de l’année ! Se reposer au travail n’est pas une perte de temps. Bien au contraire, c’est prouvé scientifiquement que « ménager » son cerveau favorise les performances neuronales.
ASTUCES : FAIRE UNE PAUSE EN « MODE PAR DÉFAUT »
« Pour récupérer tout au long de la journée, il vous faut trouver régulièrement des moments de vraie pause, que ce soit par une activité visuelle (exemple : regarder par la fenêtre) ou sonore (écouter de la musique) qui vous met dans un état de rêverie, que vous soyez en mouvement ou pas, mais sans réaliser aucune tâche », conseille le chercheur.
{{cta-landing-qvt-commence-par-soi="/cta"}}
Maintenant que nous avons compris pourquoi il est essentiel de faire des pauses, de ralentir, de se relaxer pour reposer notre cerveau. Nous faisons quoi après ?
J’aime parler d’expérimentation car le plus difficile n’est pas de tester une fois une activité mais de l’instaurer dans son quotidien, de l’ancrer dans ces nouvelles habitudes. Et, pour cela, nous devons trouver la bonne méthode, celle qui nous donnera envie d’approfondir.
Voici mes 3 conseils :
1 – Soyez curieux, osez !
Donnez-vous cette chance, ce temps pour vous d’expérimenter, d’apprendre de nouvelles techniques, d’apprendre sur vous, sur vos fonctionnements. De vous retrouver.
2 – Amusez-vous à apprendre
A découvrir, à tester. Je suis spécialiste du bien-être (j’ai commencé très jeune) et je teste encore des méthodes. Et j’adore. Faites-le seul ou à plusieurs, ça peut être motivant de s’entraider entre collègues.
3 – Faites le tri, puis sélectionnez vos préférées
Vous avez bien testé alors choisissez celle(s) qui vous inspire le plus et continuer le temps qu’il faudra. Allez comprendre pourquoi c’est important pour vous. Trouver sa passion, ce qui fait sens pour vous (étirement, promenade, méditation, lecture, coloriage, running, le foot…).
Retrouvez nos ateliers bien-être pour prendre soin de votre corps et de votre esprit.
Discutons de votre projet autour d'un café virtuel !